Philippe Pointereau est co-fondateur de SOLAGRO.
Il est membre du CA de l'Afa depuis 2012.
Agronome, spécialisé dans l'agro-écologie et l'évaluation agro-environnementale, il est aussi botaniste et ornithologue.
Expert sur les politiques agro-environnementales auprès du Centre Commun de Recherche de la Commission Européenne et de l'Agence Européenne pour l'Environnement, il participe à plusieurs programmes européens de recherche sur ces thématiques : ENDURE/GEDUPIC, BioBio et Biocore, IRENA, HNV).
Auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages sur la haie (Arbres champêtres ou l'Art du bocage, Arbres et biodiversité, Arbres et eau, Arbres et paysages, Regards croisés sur le bocage, Guide technique du pré-verger) et sur la forêt, il a été administrateur de France Nature Environnement entre 1985 et 2002, en charge de la forêt puis de l'agriculture.
Il a également été président de l'Alliance Paysans-Ecologistes-Consommateurs entre 2000 et 2003. Il est fondateur er administrateur du Conservatoire des sites naturels de Midi-Pyrénées.
"Je reste persuadé que l’agronomie reste un levier essentiel pour une transition agroécologique qui devrait nous mener vers une agriculture plus résiliente, moins dépendante aux intrants et plus tournée vers les attentes des consommateurs. Les échanges techniques et le brassage d’idées sont indispensables et c’est ce que j’entends défendre au sein de l’AFA. Je pense aussi qu’il faut faciliter le transfert des travaux de la recherche vers le terrain et utiliser tous les outils disponibles notamment internet même si le terrain est a privilégier.
Un grand intérêt de l’AFA réside dans la diversité de ses membres et de ses approches, qui nourrit nos débats. Et je souhaite contribuer a cette diversité de point de vue.
Je pense que les savoirs (et savoir-faire) agronomiques peuvent passionner et il faut s’en servir pour attirer des jeunes dans cette discipline. Il nous faut pousser l’analyse des mécanismes pour trouver les pratiques les plus résilientes et plus adaptées aux enjeux demain.
Je reste très motivée par toutes les solutions qui vont nous permettre de réduire l’usage des
produits phytosanitaires et sur ce sujet comme pour d’autres nous avons du travail sur la planche"