François, adhérent à l'Afa, nous a quittés le 2 novembre 2012, en nous laissant quelques consignes sur la façon de marquer son départ. Une réunion des amis de François a été organisée le 10 novembre 2012 à l’Académie d’Agriculture à Paris.

 

François, un agronome fidèle.

 par Pierre MORLON

Dès 2000, quand un groupe d’agronomes initia un rite, les entretiens du Pradel, François était présent. Dès cette première heure, il prit plaisir à titiller les agronomes – des agronomes dont chacun sait qu’ils sont, pour la plupart, incultes par manque de racines...

De ces rencontres dans le domaine d’Olivier de Serres les agronomes ont forgé l’idée puis la nécessité de fertiliser leurs points de vue, professionnellement divers, sur l’état, l’avenir et les enjeux liés à l’évolution de l’agriculture. François restera donc, pour nous un pionnier qui aida à notre tracer notre sillon commun. Ainsi, l’Afa doit beaucoup à l’un des siens, qui en retour a toujours apprécié le débat en son sein.

La plus belle trace de la présence de François, restera pour longtemps les échanges captés qui demeureront sur la toile sur le site internet de l’Afa, où François continue de nous interroger .

Au-delà des libations pradéliennes, il continua une œuvre d’agronome au sein du comité Editorial du dictionnaire historique et critique « Les mots de l’agronomie », ouvrage dont, dans le style de ceux d’anciens livres, le sous-titre pourrait être : « ou le vray remede efficace contre langue-de-bois, ideologie, mémoire courte & courte-vue, & autres maulx des hommes de ce tems... » - ce qui, me semble-t-il, caractérise très bien toute l’œuvre de François.