Depuis son recrutement en 1981 comme assistant à la chaire de phytotechnie et amélioration des plantes de l’ENSA Montpellier jusqu’en 2018, il a passé toute sa carrière comme enseignant-chercheur en Agronomie à Montpellier dans ce qui est devenu aujourd’hui l’Institut Agro.
Il est administrateur de l'AFA depuis 2022.

A Montpellier, il a participé aux évolutions de l’enseignement et de la recherche en Agronomie en interface avec d’autres disciplines pour développer ses dimensions fonctionnelles (agro-physiologie), écologiques (agro-écologie) et systémiques (agronomie systémique et systèmes agricoles). La discipline est à nouveau questionnée sur son identité, sa place et son rôle dans les transitions des systèmes agri-alimentaires, le développement des territoires et des filières et sur les réponses à apporter aux crises climatiques et de la biodiversité. Ce questionnement est une première motivation pour son implication au sein de l’AFA.
La formation d’ingénieurs et le goût pour l’intégration et l’application des avancées de la recherche l’ont aussi amené à travailler en permanence à l’interface entre formation, recherche et innovation en animant des dispositifs dédiés (UMR, chaire d’entreprise, CST d’Instituts Techniques, programme agroforesterie et agroecologie de la Fondation de France...). Le caractère interprofessionel de l’AFA est une deuxième motivation pour en être administrateur.
L’agronomie française est reconnue de longue date au niveau international par la qualité de sa formation et de sa recherche mais elle n’est pas aussi influente qu’elle devrait l’être au sein des institutions et des arènes internationales selon lui. Il a essayé d’œuvrer dans ce sens au sein de la Société Européenne d’Agronomie, du réseau mondial Farming Systems Design et depuis 2019 en tant que directeur scientifique du Centre International sur l’Agriculture des Zones Sèches (ICARDA). La perspective de renforcer les collaborations internationales de l’AFA est sa troisième motivation.
Enfin, en lien avec ses fonctions de chef du projet stratégique de l’Institut Agro, il perçoit que l’AFA peut être une opportunité de soutenir une dynamique collective avec les enseignants chercheurs d’agronomie de cet établissement et avec les autres établissements d’enseignement supérieur et technique.